Face à l’augmentation constatée des cas d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) dans la faune sauvage, avec un premier foyer décelé dans un élevage français, la France relève son niveau de risque.
Il est rappelé que, pour éviter la diffusion du virus à d’autres oiseaux, l’ensemble du public doit éviter de fréquenter les zones humides (bords des étangs, des mares et des rivières) où stationnent les oiseaux sauvages, y compris en leur absence, du fait de la possible présence de virus dans les fientes et les sols souillés.
Les mortalités anormales d’oiseaux d’élevage, ou les signes cliniques anormaux, sont à déclarer sans délai au vétérinaire de l’élevage et/ou aux services vétérinaires de la direction départementale de la protection des populations de l’Isère.
Les mortalités d’oiseaux sauvages, sans cause évidente, doivent être signalées à l’antenne départementale de l’Office français de la biodiversité (OFB) : sd38@ofb.gouv.fr (ou 04 76 55 24 53).
Il est rappelé qu’afin de limiter la diffusion du virus, qui peut avoir d’importantes conséquences économiques et de souveraineté alimentaire, l’ensemble du territoire national est actuellement placé en risque élevé au regard de l’influenza aviaire. Cette situation entraîne l’application de mesures renforcées de prévention pour les élevages avicoles et les basses-cours dans toutes les communes du département. Ainsi, la claustration des basses-cours est obligatoire.
La consommation de viande, foie gras et œufs – et plus généralement de tout produit alimentaire à base de volaille – ne présente aucun risque pour l’Homme.
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Service santé et protection animales de la DDPP de l’Isère : ddpp-spae@isere.gouv.fr